lundi 7 avril 2025
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RDC : Les Emirats Arabes unis investissements dans trois secteurs de l’économie Congolaise

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La République Démocratique du Congo et les Emirats Arabes Unis signent un protocole d’accord pour un investissement d’un milliard de dollars américains. Des investissements dans les secteurs de l’économie congolaise. pour un investissement d’un milliard de dollars américains. Des investissements dans les secteurs de l’économie congolaise.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a présidé, dans son cabinet de travail, à la Primature, le 17 septembre, la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre la société Primera Group Limited, un consortium émirati, qui a représenté le secteur privé des Émirats arabes unis et le gouvernement congolais, représenté par le ministère des Mines, pour renforcer et augmenter les échanges bilatéraux entre ces deux pays.

RDC : Le pays recouvre des fonds issus de la corruption

Les Emirats Arabes Unis ont été représentés par la société Primera Group Limited, un consortium émirati évoluant dans le secteur privé. La ministre des Mines Antoinette N’Samba Kalambay a représenté le gouvernement congolais. Le but étant de renforcer et augmenter les échanges bilatéraux entre ces deux pays. Ce protocole d’accord est un nouveau pas pour le lancement des investissements émiratis à venir en République Démocratique du Congo. A cette occasion, Salem Aljaberi, le Chargé d’affaires – commis à la préparation de l’ouverture en novembre prochain de l’Ambassade des Émirats Arabes Unis à Kinshasa – a affirmé qu’au cours de l’année prochaine, beaucoup d’entreprises du secteur privé des Émirats Arabes Unis vont se bousculer aux portillons de la République Démocratique du Congo (RDC). Et ce, pour investir dans les domaines de l’Agriculture, des Mines, et des énergies renouvelables. Selon lui, l’ouverture de l’Ambassade des Émirats Arabes Unis à Kinshasa, au mois de novembre 2022, constituera l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations entre les deux pays. Une étape pour qu’il y ait beaucoup plus d’investissements au courant de l’année prochaine. Les deux parties ont présenté cette cérémonie comme étant la concrétisation des accords conclus entre le Président des Émirats Arabes Unis, Cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyane et le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de sa visite en octobre 2021 à Abou Dhab

Chronique: CEDEAO- entre critères de convergence et économies complémentaires

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Fondés sur des indicateurs économiques, à respecter par les pays membres, les critères de convergence lient les pays de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Ils tournent autour de ratios relatifs à la dette publique (inférieure à 70%), au déficit budgétaire public (3%), comparés au PIB, à la stabilité du taux de change, à la maîtrise de l’inflation (10% maximum) …

Mais dans des pays où une bonne partie de l‘économie se situe dans l’informel, où des chantiers importants sont entrepris pour justement une transition de l’informel vers le formel, où des statistiques fiables sont difficiles à avoir dans certains secteurs, ne met-on pas des critères qui ne seront pas respectés ? Lorsque les dépassements, qui doivent être exceptionnels et temporaires, deviennent permanents alors les critères de convergence n’apparaissent que comme un paravent. Ils ne doivent aucunement être une sorte d’effet de mode à mettre en place, pour faire une analogie à d’autres espaces économiques existants ailleurs dans le monde. La conjoncture aidant, la 58ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, tenue en janvier 2021 par visioconférence, entérinait l’exemption des États membres de respect de ces critères de convergence macroéconomique.

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Pour sortir d’un tel carcan, des économies complémentaires, une configuration essentielle pour faire gagner des points de croissance au commerce sous régional, restent nécessaires. Cette partie du continent ne manquent pas de ressources naturelles, réparties de façon différenciée pour permettre aux « spécialistes des mines » d’alimenter en produits finis et dérivés ceux des zones plus humides et par conséquent agricoles… Que les pays côtiers commercent avec ceux de l’hinterland, et vice-versa. Ces activités, qui ne doivent souffrir d’aucune non-qualité, ne doivent pas se cantonner aux secteurs primaires et secondaires. A l’image du reste du continent, qui pullule de créativité, le tertiaire, notamment avec l’e-commerce, doit se développer dans toute sa diversité. Une feuille de route, comprenant la zone panafricaine de libre-échange et la monnaie unique ECO gagnerait à inclure le Nilar (monnaie-or africaine), le raffinage de métaux précieux et toute l’industrie annexe, à même d’engendre des marchés et comptoirs de niveau mondial.

Terrorisme : Le Tchad renouvelle sa confiance à la force Barkane

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Alors que la force barkane a été contrainte de plier bagages au Mali, le Tchad, un autre pays du Sahel continue sa collaboration avec les forces françaises dans la lutte contre le terrorisme. Le nouveau Commandant de la Force Barkhane a été reçu par le Président du Conseil Militaire de Transition (PCMT).

Le Tchad et la France continuent leur coopération dans la lutte contre le terrorisme. Le Président du Conseil Militaire de Transition du pays, le général Mahamat Idriss Deby Itno a accordé une audience au Général Bruno Baratz, nouveau Commandant de la Force Barkhane, le vendredi 16 septembre 2022. Premier pas au palais de la République et premier entretien avec le chef de l’Etat tchadien pour le général Bruno Baratz. Introduit par l’Ambassadeur de France au Tchad, M. Bertrand Cochery, l’officier général qui s’est récemment installé à la tête du poste de commandement établi à N’Djamena, est venu se présenter au Chef de l’Etat, par ailleurs Président en exercice du G5 Sahel. Au-delà de la présentation des civilités, le nouveau Commandant de la Force Barkhane a pu faire avec le Chef de l’Etat une appréciation de la situation sécuritaire dans le Sahel à la lumière des dernières évolutions.  C’est le 3ème Chef d’Etat africain que le Général Bruno Baratz rencontre, dans l’objectif, dit-il, de mieux cerner les besoins en termes de soutien que la Force Barkhane, dans sa phase actuelle de ré-articulation, pourrait apporter aux Armées sahéliennes.

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L’officier français a déjà visité les villes de Faya et Abéché et s’est fait une idée des conditions de stationnement des différents détachements. Le Tchad qui abrite le poste de commandement, à l’entendre parler, consolide son statut d’allié privilégié et crédible dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Dans l’accomplissement de sa mission depuis son poste établi à N’Djamena, le Général Bruno Baratz compte surtout exploiter les possibilités de développer des entrainements conjoints entre les Forces armées tchadiennes et françaises. Un axe qui, selon ses dires, va renforcer la connaissance mutuelle et la fraternité en arme au quotidien. Conseil Militaire de Transition dirigé par Mahamat Idriss Déby Itno, alors général de l’armée tchadienne et fils du président Idriss Déby Itno, prend le pouvoir à la suite du décès de ce dernier, dont on soupçonne que la mort soudaine soit un assassinat non ciblé lié à des affrontements avec le Fact, un groupe armé libyen. Cette prise du pouvoir viole la Constitution tchadienne promulguée le 4 mai 2018, qui est alors suspendue par l’Armée, en même temps que l’Assemblée nationale est dissoute. Au moment de prendre le pouvoir, l’armée promet que des élections libres et démocratiques seront organisées dans le pays sous dix-huit mois, après une période de transition et d’apaisement.

Entretien : Mauritanie, une économie à fort potentiel qui s’ouvre aux partenariats internationaux

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Récemment nommé Chargé de Mission au sein du cabinet du ministre Mauritanien de l’Economie, N’Guenor Codioro Haroune est co-fondateur du cabinet d’Audit et Conseil N&A Global Consulting Business & Advisors, basé à Nouakchott. Dans cet entretien, il revient entre autres sur comment son équipe et lui-même comptent apporter leur contribution au développement économique du pays nord-africain.

Africa Income : Votre pays est doté de ressources à forte valeur ajoutée, fer, pétrole, gaz, halieutique… Les stratégies de développement vont-elles se poursuivre dans le renforcement et/ou l’instauration de structures à taille, avec toute une flottille de PME-PMI autour ?

N’Guenor Codioro Haroune : En effet, la Mauritanie est dotée de ressources à forte valeur ajoutée, telles que le fer, les ressources halieutiques, le pétrole et le gaz notamment. Pour rappel, le potentiel minier et pétrolier est à peine exploré. Le secteur extractif a vu sa contribution au PIB mauritanien passer de de 9,4% en 2018 à plus de 15% en 2020. Le pays compte une quinzaine de sociétés, qui détiennent 20 permis d’exploitation, dont 9 sont en exploitation et 11 en développement. Il y avait également, 67 permis de recherches en vigueur au début de l’année 2020, octroyés à une cinquantaine de sociétés minières. En 2018, le pays a produit 11 millions de tonnes de minerai de fer (2ème en Afrique), 25 tonnes d’or (si on y intègre la production artisanale) et 28 000 tonnes de cuivre, provenant de 9 mines exploitées par 7 compagnies minières.

 Il convient de noter que la stratégie de Contenu Local des industries Extractives (CLE) s’appuie sur les orientations de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP) 2016-2030 du président Mohammed Ould Ghazouani. Celles-ci comprennent la promotion des entreprises détenues par les nationaux, la création de richesses, la diversification économique et l’industrialisation, la création de valeur ajoutée, le renforcement des capacités et la génération de recettes publiques stables. Cette stratégie va se poursuivre pour l’éclosion et le développement des PME- PMI, principaux vecteurs de croissance à côté des grandes entreprises nationales. 

Il est admis que les investisseurs locaux ou étrangers se ruent sur le secteur tertiaire, plus rentable. Quels vont être vos arguments pour attirer l’investissement dans le primaire et le secondaire essentiel pour une croissance dans le moyen terme, entre une stratégie des coûts pour une délocalisation dans des Zones industrielles incitatives. Une stratégie qui promeut l’innovation et la technologie dans des pôles dédiés, ou encore une démarche qui met en avant la différenciation ?

Effectivement, force est de reconnaitre que les investisseurs (locaux ou étrangers) se ruent sur le secteur tertiaire faiblement capitalistique, en raison du fait que le retour sur investissement (Ndlr : le retour  sur investissement est un quotient qui a pour objectif de calculer le pourcentage de gain à attendre d’un investissement par rapport à la mise de départ) est beaucoup plus rapide que celui des secteurs primaire et secondaire. Cependant, nos arguments pour attirer les investisseurs vers les secteurs primaires et secondaire se déclinent sous différents volets. La Mauritanie dispose d’un positionnement important pour le développement des secteurs productifs qui demeurent encore sous exploités tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’industrie minière et manufacturière, les activités extractives. Notre pays, de par ses vastes étendues désertiques, de grandes capacités solaire et éolienne, est amené à jouer un rôle primordial dans la production et le développement d’énergie propre et d’hydrogène vert. Il s’agit d’un secteur pouvant drainer des investissements importants pour le développement du pays.

La Mauritanie est partie intégrante d’instances régionales et sous-régionales, ne croyez-vous pas qu’une intégration, avec en ligne de mire le co-développement, pourrait faire gagner des points de croissance ?

La Mauritanie est partie intégrante d’instances sous régionales, telles que l’OMVS (Ndlr : Organisation de Mise en Valeur du Fleuve Sénégal), d’instances régionales, telles que UMA (Ndlr : Union du Maghreb Arabe), …. L’intégration régionale ou sous-régionale, avec en ligne de mire le co-développement, est un instrument essentiel pour aider la Mauritanie à accroître sa compétitivité, diversifier sa base économique et créer suffisamment d’emplois pour sa population jeune et en rapide voie d’urbanisation. Il s’agit là d’un levier plus effectif du développement économique du pays, face aux multiples défis économiques. Force est de noter que les avantages du co-développement se formulent davantage en termes de transferts de compétences, de rattrapage technologique et de mise en place d’un partenariat « gagnant-gagnant ». En guise de rappel, il y a lieu de préciser que l’intégration régionale créerait une dynamique favorable pour atteindre une plus forte croissance durable. Une plus grande ouverture aux échanges et aux investissements intrarégionaux élargirait l’accès à des biens et services moins coûteux, stimulerait la concurrence, favoriserait l’innovation et la diversification, améliorerait la transparence, réduirait les rentes et, à terme, ferait progresser la productivité et la croissance dans tous les pays. Cette intégration régionale pourrait constituer un instrument puissant, complétant les politiques intérieures, pour accroître le potentiel de croissance des pays, créer des emplois et réduire la pauvreté.

Les marchés existants ainsi que les nouveaux débouchés, pour peu qu’ils soient davantage organisés, peuvent accueillir les PME et autres TPME, véritable ciment du tissu économique. Que suggérez-vous de faire dans la facilitation de l’Acte d’investir pour leur multiplication et leur survie ?

Avant de répondre à votre question, permettez-moi de rappeler que l’économie mauritanienne, à l’instar de celle de ses consœurs africaines est caractérisée par la prégnance de PME-PMI qui comporte de nombreuses vertus salvatrices.  La PME-PMI revêt un double caractère qui justifie sa présence dans toute économie quel que soit son niveau de développement. Elle est d’abord un catalyseur de l’économie, et ensuite, un remède social.

Pour faciliter l’acte d’investir et permettre l’éclosion, le développement et la croissance de la PME-PMI, il convient d’asseoir une stratégie de promotion et de survie de cette catégorie d’entreprises et faisant intervenir les différentes parties prenantes que sont les pouvoirs publics, les banques et les PME-PMI elles même. Du point de vue des pouvoirs publics, il s’agira de catalyser les potentialités entrepreneuriales, mettre à niveau l’environnement des affaires, créer des structures dédiées à la PME-PMI, mais aussi développer et renforcer les facteurs de compétitivité.

Du point de vue des banques, sans être exhaustif, il s’agira d’abandonner le comportement patrimonial à l’égard de la PME -PMI et de développer une attitude partenariale, de mettre à la disposition des PME-PMI des instruments de financement adaptés à leurs besoins, formaliser et diffuser un code de bonne relations – transparence et crédibilité de l’information donné aux banquiers – instaurer une plus grande régularité des relations, en termes d’échanges réguliers d’informations, et mettre en place un « Monsieur » ou « Madame » PME-PMI au niveau des services centraux ou régionaux de chaque banque. Du point de vue de la PME-PMI, il s’agira notamment de réduire son asymétrie informationnelle, déterminer les conditions qui facilitent la mise en place d’une alliance stratégique, ainsi que les conditions qui favorisent son cheminement vers le succès.

Propos recueillis par Daouda Mbaye

Hôtellerie : HSG Holding acquiert IT Hospitality Group  

(Crédits: It Hospitality Group).

HSG Holding a acquis IT Hospitality Group, dans un accord définitif qui acte son déploiement dans l’industrie hôtelière mondiale. Cette acquisition va permettre à la direction d’IT Hospitality Group de mieux soutenir son expansion régional, en établissant de nouveaux bureaux et proposer plus de services à ses clients.

HSG Holding – une société d’investissement dédiée à l’industrie hôtelière – a annoncé l’acquisition d’IT Hospitality Group (ITHG), un leader du marché des solutions et infrastructures informatiques intégrées, en Afrique et au Moyen-Orient. Le rachat de cet intégrateur de solutions IT couvrant la région MEA entre dans le cadre de son plan d’investissement à long terme axé sur l’industrie hôtelière. Avec cette acquisition, HSG Holding entre dans l’arène de l’hôtellerie en tant que véhicule d’investissement pour renforcer le développement des entreprises du secteur en cette période post Covid-19. HSG Holding a été créé pour se concentrer sur les opportunités d’investissement dans le secteur de l’hôtellerie alors que les hôteliers traditionnels doivent intégrer les nouvelles technologies pour une transformation numérique de l’industrie hotellière. La technologie joue un rôle beaucoup plus important dans l’industrie et devient rapidement un aspect essentiel de la gestion des opérations hôtelières. La société croit en l’investissement à long terme car elle voit de grandes opportunités de croissance dans la région MEA et au-delà, a fait savoir le groupe dans un communiqué du 15 septembre.

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Depuis plus d’une décennie, ITHG a conçu et mis en œuvre des réseaux intégrés, des plateformes de divertissement pour les clients, des solutions de connectivité, la téléphonie, la signalisation numérique et la vidéosurveillance dans plus de 200 hôtels et 75 000 chambres d’hôtel dans la région MEA. Les partenariats à long terme avec des sociétés comme Accor, Marriott, Radisson et Hilton, entre autres, reflètent fortement la profondeur d’expérience et la compréhension de l’environnement local de l’équipe ITH, ainsi que les défis techniques auxquels leurs clients sont confrontés, en particulier dans une période postpandémique.

Cela signifie qu’en séjournant dans leurs hôtels ils peuvent se connecter à Internet sans effort, accéder à des services de streaming (…). L’équipe Guest Relations de l’hôtel est en mesure d’accueillir les clients et de les tenir informés des services et activités disponibles, ainsi que des heures d’arrivée et de départ actualisées de l’aéroport, via des publicités internes et des promotions à travers une variété de points d’information dynamiques, a déclaré Olivier Hennion, Directeur Général du groupe IT Hospitality Group.

Le client d’aujourd’hui recherche une connectivité transparente, qu’il voyage pour affaires ou pour le plaisir. Ils se sont habitués à vivre dans un monde hautement connecté et à accéder à tout ce dont ils ont besoin via leurs téléphones portables, et s’attendent aux mêmes expériences connectées sans stress où qu’ils séjournent, affirme le groupe. En travaillant en étroite collaboration avec leurs clients, ITH estime être en mesure de fournir des solutions personnalisées conçues spécifiquement en tenant compte des exigences de leurs clients individuels, ce qui permet à chaque hôtel d’offrir aux clients des expériences de la plus haute qualité dans la région.

Afrique : le changement climatique réduit la croissance du PIB

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L’Afrique perd jusqu’à 15% de croissance du PIB à cause du changement climatique, selon la Banque africaine de développement (BAD). Cette dernière indique dans un récent rapport que l’Afrique a besoin d’au moins 1300 milliards de dollars d’ici à 2030 pour faire face au changement climatique. La 27e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27), qui se tient du 7 au 18 novembre 2022 en Égypte sera de ce fait décisive pour la finance climatique en Afrique.

L’Afrique a été touchée de manière disproportionnée par les retombées du changement climatique, qui a aggravé les sécheresses, les inondations et les cyclones à travers le continent ces dernières années. La problématique du financement climatique se pose de plus en plus avec acuité en Afrique. Alors que les gouvernements africains et la société civile déplorent les promesses non tenues des pays développés en matière de financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement, les prévisions financières de la Banque africaine de développement (BAD) apportent des arguments chiffrés.

1300 à 1600 milliards pour faire face au changement climatique en Afrique

Dans son rapport sur les perspectives économiques africaines en 2022, la BAD indique que l’Afrique a besoin de 1300 à 1600 milliards de dollars de financement entre 2022 et 2030 pour faire face de manière efficace au changement climatique. Sur ce montant, 715 milliards de dollars sont nécessaires pour l’atténuation des effets du changement climatique, 1,3 milliard de dollars pour les besoins techniques et technologiques, entre 289 et 440 milliards de dollars pour les pertes et préjudices alors qu’entre 259 et 407 milliards de dollars seront nécessaires pour financer l’adaptation climatique. Et sur ce dernier point, c’est l’Afrique de l’Est qui enregistre le coût estimatif d’adaptation le plus élevé, soit 143 milliards de dollars.

L’Afrique prépare la COP27 en Egypte

L’Égypte, producteur de pétrole et de gaz considéré comme très vulnérable au changement climatique, s’est positionnée comme un champion des intérêts africains alors qu’elle se prépare à accueillir le sommet de Charm el-Cheikh en novembre. Il a exhorté les pays riches à respecter et à élargir les engagements climatiques, et a déclaré que les pays pauvres devraient être en mesure de se développer économiquement tout en recevant plus de fonds pour s’adapter à l’impact du changement climatique. Kevin Chika Urama, économiste en chef à la Banque africaine de développement, a déclaré que l’Afrique était confrontée à un déficit de financement climatique d’environ 108 milliards de dollars chaque année.

Côte d’Ivoire : le potentiel minier intéresse des entreprises sud-africaines

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 La Côte d’Ivoire a accueilli une délégation d’experts Sud-africains en prospection. La carte minière du pays ouest-africain présentée par la Société pour le développement minier de la Côte d’Ivoire (SODEMI) laisse entrevoir un énorme potentiel, comprenant les minerais parmi les plus prisés au monde.

Des experts sud-africains ont effectué des visites sur site afin de mieux appréhender le potentiel minier ivoirien et investir dans le secteur. Une visite en marge du forum économique sur les mines, la géologie et les hydrocarbures qui s’est tenu du 08 au 10 septembre à Abidjan. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la coopération économique entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud.

Plusieurs campagnes d’exploration nous ont confirmé la présence de gisements de phosphates. Même si nous ne disposons pas encore de chiffres quant aux réserves prouvées de chaque site, les nombreux indices recueillis nous assurent du potentiel énorme de ces gisements. Il était important pour les sud-africains de constater l’existence du phosphate ivoirien », a déclaré le directeur général des mines et de la géologie, Ibrahim Coulibaly.

Il a assuré que même si le pays ne dispose pas encore de chiffres quant aux réserves prouvées de chaque site, les nombreux indices recueillis laissent penser à un potentiel énorme de ces gisements. Selon le directeur général de la Société pour le développement minier de Côte d’Ivoire (SODEMI), Moussa Seydou Koné, la coopération avec l’Afrique du Sud permettra à sa structure d’affiner davantage sa politique de raffinerie d’or et d’exploiter la production d’engrais à partir du phosphate. Et la SODEMI est le principal interlocuteur des investisseurs miniers en Côte d’Ivoire. Elle est habilitée notamment à participer à la mise en valeur des découvertes et à l’exploitation des gisements, mais aussi à exercer tous droits d’intervention et de cession de droit minier, afférents aux résultats de ses recherches sous réserve des dispositions du Code Minier. C’est également à la SODEMI que revient la tâche de commercialiser tous produits d’une entreprise minière à laquelle elle participerait, de créer les filiales nécessaires.

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L’accueil des mineurs Sud-africains par la SODEMI s’inscrit dans le cadre de la coopération économique entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud. Laquelle s’est matérialisée au cours de ces deux dernières années par la signature de 15 protocoles d’accord dans divers secteurs tels que l’agriculture, l’énergie ou encore la défense. Selon des statistiques obtenues de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les échanges commerciaux entre les deux pays ont été évalués à 646 millions de dollars en 2020. 

Finance climatique : la Banque mondiale mobilise un montant record en 2022

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La Banque mondiale a augmenté de 19% son financement des projets verts, par rapport au montant déjà historique de 26,6 milliards de dollars atteint au cours de l’exercice précédent. Les investissements ont pour but d’aider les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux effets du changement climatique. 

Le groupe de la Banque Mondiale a mobilisé un montant record de 31,7 milliards de dollars au cours de l’exercice 2022, selon un communiqué de la banque publié le 07 septembre. Ensemble, la Banque Internationale pour le Développement (BIRD) et l’Association Internationale de Développement (IDA), ont fourni 26,2 milliards de dollars de financements climatiques au cours de l’exercice 2022. Près de la moitié de ce montant, soit 12,9 milliards, a servi à financer des investissements dans l’adaptation et la résilience. Au cours de l’exercice 2022 (1er juillet 2021-30 juin 2022), les investissements dans l’action climatique se sont élevés à 36% du total des financements du Groupe de la Banque mondiale. Cette proportion dépasse, indique-t-on, l’objectif fixé dans le Plan d’action sur le changement climatique du Groupe pour 2021-2025, qui prévoit de consacrer en moyenne 35% des financements de l’institution à l’action climatique. 

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Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts de l’organisme pour aider les pays à intégrer leurs objectifs climatiques et de développement. Le Groupe de la Banque mondiale a récemment lancé la réalisation de plusieurs rapports nationaux sur le climat et le développement. Ces rapports constituent de nouveaux outils de diagnostic essentiels afin d’aider les pays à hiérarchiser les actions les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et renforcer l’adaptation.Le Président de la Banque mondiale David Malplass, a indiqué que les montants mobilisés ont servi à « aider les pays à définir et mettre en œuvre, dans le cadre de leurs plans de développement liés au climat hautement prioritaire ».

Le dirigeant de l’institution financière internationale a aussi souligné leur volonté de mettre en commun les financements de la communauté mondiale en faveur de projets à fort impact et déployables à grande échelle. L’objectif est d’attirer les entreprises émettrices de gaz à effet de serre, améliorer la résilience et permettre à mobiliser différents acteurs du secteur privé.

Côte d’Ivoire : vers une meilleure rémunération des producteurs de cacao

11 pays africains figurent dans la liste à savoir le Burundi, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et le Malawi qui a rejoint ce groupe en 2022. (Crédit : REUTERS).

La Côte d’Ivoire a commencé à vendre des contrats de cacao pour la saison 2023/24 avec une prime non négative pour la première fois en trois ans, ont indiqué lundi des sources du secteur, alors que le régulateur ivoirien cherche à soutenir les agriculteurs.  

La Côte d’Ivoire avance d’un pas dans sa bataille pour une meilleure rémunération de ses agriculteurs. L’organisme de réglementation du pays, le Conseil du café et du cacao (CCC), a vendu ce vendredi 09 septembre 25 000 tonnes de contrats d’exportation de cacao au négociant mondial en matières premières Cargill Inc, ont déclaré à Reuters deux sources au CCC et une chez Cargill. La Côte d’Ivoire et le Ghana, les plus grands producteurs de cacao au monde, imposent deux primes sur leurs fèves qui visent à augmenter les prix payés aux agriculteurs pauvres pour augmenter leurs revenus. Cependant, une prime, connue sous le nom de différentiel d’origine, était tombée en dessous de zéro ces dernières années sous la pression des négociants, annulant ainsi une partie d’une autre prime, le différentiel de revenu vital (DRV) de 400 dollars par tonne.

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Les deux pays d’Afrique de l’Ouest se sont associés et ont déclaré en juillet qu’ils ne vendraient plus de cacao avec un différentiel d’origine négatif, alors qu’ils intensifient leurs efforts pour lutter contre la pauvreté des agriculteurs. La Côte d’Ivoire a relevé son différentiel d’origine à zéro en août contre -125 livres sterling par tonne auparavant, et les contrats avec Cargill sont les premiers qu’elle a vendus avec la nouvelle prime. Selon les informations de Reuters, deux sources au CCC ont confirmé l’accord, affirmant qu’il s’agissait de la première vente de la saison 2023/24 et de la première fois que la Côte d’Ivoire vendait des contrats de cacao avec un différentiel d’origine non négatif depuis l’introduction du DRV en 2019/2020.

Afrique – Tech: Meta lance la campagne « les créateurs de demain »

(Crédits: Meta)

« Creators of Tomorrow », c’est le nom de la nouvelle campagne de Meta qui célèbre les talents émergents du monde entier, inspirant ainsi un nouveau mouvement créatif de contenu en ligne. La campagne met en lumière différents créateurs d’Afrique subsaharienne, allant de l’Afrique de l’Est à l’Afrique francophone de l’Ouest, en passant par l’Afrique du Sud.

Meta célèbre les futurs créateurs d’Afrique. Sont considérés comme des « Creators of Tomorrow », ou « Créateurs de Demain » des utilisateurs du groupe éditeur de Facebook et d’Instagram, véritables révélations auprès de leurs communautés en ligne. Ils doivent aussi représenter une référence en matière d’usage de formats vidéo, de technologie, et de divertissement interactif. La campagne a démarré en Europe, au Moyen-Orient, et en Afrique, mais continuera à s’étendre à d’autres pays du monde dans les prochains mois. Meta compte travailler en étroite collaboration avec ces créateurs au cours de la prochaine année. Ces derniers continueront d’élargir leurs audiences et de transformer leurs passions en professions, et ce à travers les technologies Meta.

Nous avons comme objectif de mettre en lumière les créateurs qui innovent leur contenu grâce à des outils tels que les Reels et les formats de contenu vidéos courts, mais aussi ceux qui exploitent et explorent des nouveaux formats de contenu tels que la Réalité Augmentée ou la Réalité Virtuelle (AR/VR) , a déclaré Moon Baz, Responsable des Partenariats Créateurs au Moyen-Orient, en Afrique et en Turquie.

Meta compte également organiser des événements exclusifs dans toute la région d’Afrique subsaharienne pour célébrer la campagne « Creators of Tomorrow » durant lesquels Meta partagera les dernières nouvelles de la campagne, des conseils, ainsi que des outils et des ressources sur ses technologies. Les créateurs africains utilisent les technologies et applications de Meta, Facebook et Instagram de manière créative pour mieux s’exprimer et raconter l’histoire africaine aux africains et aux citoyens du monde entier. A travers la mode, la comédie, la gastronomie, les voyages, et les échanges politiques, les créateurs d’Afrique subsaharienne ont su démontrer, à travers les années, la contribution culturelle du continent africain, améliorant ainsi son image à travers le monde.

A travers cette initiative, Meta s’engage à les aider à accroître leur audience, à créer leur entreprise, et à s’ouvrir à de nouvelles opportunités. L’équipe des lauréats est constituée d’une Ougandaise, de deux Kenyans, d’une Sud-Africaine, d’une Zambienne, de deux Ivoiriennes, de deux Sénégalais, d’une Zimbabwéenne.

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