Transport : l’automobiliste chinois Chery lorgne le marché algérien

L'Algérie a mis en place des politiques visant à encourager la production locale de véhicules afin de réduire sa dépendance aux importations et de stimuler l'économie nationale. (Crédit : DR).

Le constructeur automobile chinois Chery veut investir 110 millions USD dans son projet d’usine à Bordj Bou Arreridj. L’usine, dont la capacité de production sera augmentée progressivement pour atteindre 100 000 véhicules à partir de la 3ème année, ambitionne de répondre aux besoins du marché local et d’exporter vers les pays voisins. 

Le constructeur automobile chinois Chery prévoit d’investir 110 millions USD dans la construction d’une usine de montage de véhicules en Algérie, a annoncé son partenaire local Auto Leader Company. « Nous avons signé une convention avec Chery Automobiles Co. Ltd, qui prévoit un investissement de 110 millions de dollars dans une usine en Algérie »  selon Aïmene Cheriet, DG d’Auto Leader Company, cité par Asharq Business. « L’usine sera installée à Bordj Bou Arreridj (240 km à l’est d’Alger). Elle devrait produire 24 000 véhicules par an durant sa 1ère année d’activité, 50 000 véhicules l’année suivante et 100 000 véhicules par an par la suite » a-t-il ajouté, indiquant que l’objectif est de répondre aux besoins du marché local et d’exporter une partie de la production vers les pays voisins. Le projet d’une implantation industrielle de Chery en Algérie avait été annoncé début novembre 2023 par le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, qui n’avait cependant pas révélé le montant de l’investissement prévu. Pour rappel, le gouvernement algérien a interdit l’importation de véhicules d’occasion pour encourager l’achat de véhicules neufs et la production locale.

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L’industrie automobile en Algérie a connu des développements au cours des dernières années. L’Algérie a mis en place des politiques visant à encourager la production locale de véhicules afin de réduire sa dépendance aux importations et de stimuler l’économie nationale. Des accords ont été signés avec des constructeurs tels que Renault, Peugeot, et d’autres, pour l’assemblage local de leurs véhicules. Cela a contribué à créer des emplois locaux et à répondre à la demande croissante de véhicules dans le pays. Le gouvernement algérien a mis en place des incitations fiscales et des facilités pour encourager les investissements dans le secteur automobile, notamment la réduction des droits de douane sur les pièces détachées importées. Les autorités algériennes ont établi des objectifs de production locale pour stimuler le développement de l’industrie automobile. Cela visait à augmenter la part de marché des véhicules assemblés localement. Malgré ces initiatives, l’industrie automobile en Algérie a rencontré des défis tels que la dépendance aux importations de pièces détachées, la concurrence internationale, et la nécessité d’améliorer les normes de qualité pour les véhicules produits localement.

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