Egypte : 5,6 milliards mobilisés par l’introduction de 14 entreprises publiques en bourse

Selon le premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, le gouvernement égyptien a pu mobiliser 5,6 milliards de dollars grâce à la cession de participations dans 14 entreprises publiques sur le marché boursier depuis mars 2022. (Crédit : DR).

En Egypte, la liquidation en bourse, de la participations de l’Etat dans de nombreuses sociétés devrait aboutir à la mobilisation de ressources budgétaires supplémentaires, à relancer la croissance économique et à porter la part du secteur privé dans l’économie à 65% en 2025 contre 30% en 2021.

Selon le premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, le gouvernement égyptien a pu mobiliser 5,6 milliards de dollars grâce à la cession de participations dans 14 entreprises publiques sur le marché boursier depuis mars 2022. Au cours d’une conférence de presse, le premier ministre a déclaré que le gouvernement  faisait des études préalables auprès de la  Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. L’objectif est d’engager 50 sociétés supplémentaires dans le programme d’ouverture du capital des entreprises publiques sur le marché boursier. « La SFI a préparé une étude pour la phase suivante qui donnera la priorité à quatre secteurs, en l’occurrence la gestion et l’exploitation des aéroports publics, les télécommunications, les banques et les assurances », a-t-il notifié. Déjà en février, le gouvernement égyptien faisait état de  la cession de participations de l’Etat dans 32 sociétés sur le marché boursier ou à des investisseurs stratégiques. Cela dans l’optique d’engranger des ressources budgétaires et de relancer une économie mal en point à cause des facteurs cumulés de la pandémie du coronavirus, de la guerre en Ukraine et plus récemment le conflit opposant le mouvement palestinien Hamas à Israël. Eastern Company, Al Ezz Dekheila, and Telecom Egypt figurent sur la liste des sociétés introduises récemment en bourse. Selon les calculs de la banque américaine Morgan Stanley. Le besoin en financements exterieurs de l’Egypte plafonne  sont estimés à 24 milliards de dollars durant l’exercice fiscal 2023/2024 (juillet-juin).

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Le désengagement graduel de l’Etat du secteur productif et le renforcement du poids du secteur privé dans l’économie font partie du  programme de réformes économiques soumis par le gouvernement égyptien au Fonds monétaire international (FMI) en raison  d’un programme d’aide de 3 milliards de dollars sur 46 mois, approuvé par l’institution financière multilatérale en décembre 2022. et ce, conformément à sa politique de désengagement de l’Etat des secteurs non essentiels au profit des investisseurs privés locaux et étrangers, Le gouvernement égyptien avait déjà approuvé fin décembre 2022 un « Document stratégique sur l’actionnariat des entreprises », qui présage un important désengagement pour renforcer la contribution du secteur privé à l’économie à 65% en 2025 contre 30% en 2021.

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